Restauration de meuble à la M5S
Conversation intime avec un fauteuil
De Josette Tabouret
- Fauteuil, j'ai décidé de t'emmener dans mon atelier pour effectuer un bon toilettage.
- Enfin ! après toutes ces années passées dans le grenier chez Papé.
- Je sais, je sais... j'ai envie de te donner une nouvelle vie, d'être parmi nous, de faire partie de la famille.
- J'ai hâte.
- Mais, il faudra être patient. Le changement ne se réalise pas en un seul jour. Dans l'atelier, tu ne seras pas tout seul, tu rencontreras d'autres comparses. Tu pourras papoter.
Dans l'atelier
- Pour accomplir ce beau projet de rénovation, il faut que je te déshabille, te mettre à nu, tout nu, étape incontournable vu ton état.
- Devant tout le monde ? Il n'en est pas question !
- Ne t'inquiete pas. Je resterai dans mon coin, loin des regards.
Préparons les outils : un tire clou, une pince pour extraire les clous, les sémences et les agrafes le cas échéant, un tournevis et un marteau sont quelques fois nécessaires pour soulever la semence ou l'agrafe et ainsi, l'extraire plus facilement.
Ah j'oubliais, une boîte pour récolter toutes ces vieilles semences plus ou moins rouillées.
- Aïe ! tu vas me faire mal, je suis vieux.
- Tout doux, tout doux, c'est un long travail, des sémences, des sémences, encore des sémences, encore, encore, encore...des trous, des petits trous...
Je vais de surprise en surprise tout au long de ton déshabillage.
- Que veux-tu dire ?
- Tissu usagé, toile de jute, toile de coton aussi sale l'une que l'autre, détériorées, déchirées, du crin bien tassé par le poids des utilisateurs, cordes coupées, ressorts affaissés, sangles souples, molles... et surtout de la poussière. C'est invraisemblable ! Quelle horreur ! de s'asseoir sur un siège aussi crasseux.
- Eh oui ! Je ne change pas de vêtement tous les jours comme toi. il fallait t'y attendre. Tu as compris mon impatience.
- Voyons, maintenant l'état de ta carcasse.
- Elle est fragile, tu sais, manipule moi avec beaucoup de précaution.
- Un bain prolongé d'essence thérébentine pour tes pieds serait judicieux et efficace. Qu'en penses-tu ?
- J'aurais préféré un bain mousseux parfumé au jasmin
- Oui. L'assise et l'accoudoir méritent d'être consolidés.
- Fais une révision complète avant de commencer la restauration. Je brûle d'impatience de retrouver ma forme d'antan.
- D'accord, je me lance avec beaucoup d'énergie dans ton embellissement, merveilleux travail qui m'encourage à remporter ma première victoire de bricoleuse.
De Josette Tabouret
- Fauteuil, j'ai décidé de t'emmener dans mon atelier pour effectuer un bon toilettage.
- Enfin ! après toutes ces années passées dans le grenier chez Papé.
- Je sais, je sais... j'ai envie de te donner une nouvelle vie, d'être parmi nous, de faire partie de la famille.
- J'ai hâte.
- Mais, il faudra être patient. Le changement ne se réalise pas en un seul jour. Dans l'atelier, tu ne seras pas tout seul, tu rencontreras d'autres comparses. Tu pourras papoter.
Dans l'atelier
- Pour accomplir ce beau projet de rénovation, il faut que je te déshabille, te mettre à nu, tout nu, étape incontournable vu ton état.
- Devant tout le monde ? Il n'en est pas question !
- Ne t'inquiete pas. Je resterai dans mon coin, loin des regards.
Préparons les outils : un tire clou, une pince pour extraire les clous, les sémences et les agrafes le cas échéant, un tournevis et un marteau sont quelques fois nécessaires pour soulever la semence ou l'agrafe et ainsi, l'extraire plus facilement.
Ah j'oubliais, une boîte pour récolter toutes ces vieilles semences plus ou moins rouillées.
- Aïe ! tu vas me faire mal, je suis vieux.
- Tout doux, tout doux, c'est un long travail, des sémences, des sémences, encore des sémences, encore, encore, encore...des trous, des petits trous...
Je vais de surprise en surprise tout au long de ton déshabillage.
- Que veux-tu dire ?
- Tissu usagé, toile de jute, toile de coton aussi sale l'une que l'autre, détériorées, déchirées, du crin bien tassé par le poids des utilisateurs, cordes coupées, ressorts affaissés, sangles souples, molles... et surtout de la poussière. C'est invraisemblable ! Quelle horreur ! de s'asseoir sur un siège aussi crasseux.
- Eh oui ! Je ne change pas de vêtement tous les jours comme toi. il fallait t'y attendre. Tu as compris mon impatience.
- Voyons, maintenant l'état de ta carcasse.
- Elle est fragile, tu sais, manipule moi avec beaucoup de précaution.
- Un bain prolongé d'essence thérébentine pour tes pieds serait judicieux et efficace. Qu'en penses-tu ?
- J'aurais préféré un bain mousseux parfumé au jasmin
- Oui. L'assise et l'accoudoir méritent d'être consolidés.
- Fais une révision complète avant de commencer la restauration. Je brûle d'impatience de retrouver ma forme d'antan.
- D'accord, je me lance avec beaucoup d'énergie dans ton embellissement, merveilleux travail qui m'encourage à remporter ma première victoire de bricoleuse.