Le pôle fitness gère la webcam !
« On va bientôt fêter le premier anniversaire de nos rendez-vous zoom » réalise Cristina avec surprise ; un an que les professeurs du pôle fitness retrouvent leurs fidèles à travers un écran. Contraints par l’épidémie, ils ont su s’adapter autant à cette nouvelle relation avec leurs élèves qu’aux contraintes techniques comme le racontent Cristina et Déborah intervenantes en Pilates, Garuda et fitness.
« Au départ, on se sentait un peu ridicule et seule devant notre écran, raconte Cristina qui, en onze mois, a acquis l’aisance d’une youtubeuse d’après sa collègue Fabienne ! Aujourd’hui, les cours à distance du pôle fitness sont devenus des rendez-vous incontournables. Mais pour acquérir cette souplesse face à la webcam, il a fallu de l’entraînement !
« Quand l’hiver est arrivé, j’ai pas mal galéré pour régler la lumière, raconte Cristina. Je me revois installant un projecteur avec des bidouilles sur un escabeau ! Et puis il faut penser au cadrage, au son…J’ai compris que c’était un vrai métier. Mon fils m’a beaucoup aidée notamment en me faisant acheter une bonne webcam. Ça m’a changé la vie ! J’adore avoir une image propre… j’avoue être entrée dans ce jeu-là ! Avec la distance, les intervenants ont su créer une relation nouvelle avec leurs élèves comme le raconte Déborah : « Je ne peux plus corriger directement leurs gestes mais j’essaie quand même à travers l’écran. Ces cours à distance nous ont permis de développer notre sens de l’écoute ». Cristina ajoute : « Aujourd’hui, on sent que quelque chose s’est installé durablement. Mais il a fallu trouver de nouveaux repères car sur notre écran, on voit certaines personnes, d’autres cadrent leur image sur un objet et les dernières préfèrent ne pas se filmer. On doit donc s’adapter à toutes ces situations, explique la professeur de Pilates et Garuda. Tout comme en visu, je continue à corriger leurs gestes même si je ne les vois pas ! Mais je les connais, alors régulièrement, durant la séance, je rappelle à une telle de rentrer son ventre, à une autre de bien tendre le pied ».
Pour faire vivre ce lien, l’investissement des intervenants est primordial. Le vide lié à la distance est comblé par leur implication, leur dynamisme : « On doit tenir les élèves encore plus qu’en présentiel, raconte Cristina. Moi, j’ai de la chance car je vis au-dessus d’un garage, je peux donc sauter » ! Déborah insiste sur le plaisir de maintenir ce lien avec ses élèves : « Je suis ravie de pouvoir les retrouver, de continuer d'échanger et de voir leur satisfaction, leurs sourires. Constater chaque semaine qu’elles ne lâchent rien et qu’elles gardent malgré tout une grande motivation, ça nous permet à nous, intervenants, de garder le plaisir de notre métier même s’il est exercé différemment ».
Ce sont plusieurs heures que les professeurs du pôle fitness passent devant leur écran pour retrouver leurs fidèles sportifs. Des heures précieuses qui leur permettent de garder le lien et le moral : « Je les remercie du fond du cœur pour leur présence, leur régularité. C’est ça qui nous fait tenir moralement ! On sent qu’ils sont derrière nous. Sans eux…ce serait bien trop difficile » avoue Cristina.
« Au départ, on se sentait un peu ridicule et seule devant notre écran, raconte Cristina qui, en onze mois, a acquis l’aisance d’une youtubeuse d’après sa collègue Fabienne ! Aujourd’hui, les cours à distance du pôle fitness sont devenus des rendez-vous incontournables. Mais pour acquérir cette souplesse face à la webcam, il a fallu de l’entraînement !
« Quand l’hiver est arrivé, j’ai pas mal galéré pour régler la lumière, raconte Cristina. Je me revois installant un projecteur avec des bidouilles sur un escabeau ! Et puis il faut penser au cadrage, au son…J’ai compris que c’était un vrai métier. Mon fils m’a beaucoup aidée notamment en me faisant acheter une bonne webcam. Ça m’a changé la vie ! J’adore avoir une image propre… j’avoue être entrée dans ce jeu-là ! Avec la distance, les intervenants ont su créer une relation nouvelle avec leurs élèves comme le raconte Déborah : « Je ne peux plus corriger directement leurs gestes mais j’essaie quand même à travers l’écran. Ces cours à distance nous ont permis de développer notre sens de l’écoute ». Cristina ajoute : « Aujourd’hui, on sent que quelque chose s’est installé durablement. Mais il a fallu trouver de nouveaux repères car sur notre écran, on voit certaines personnes, d’autres cadrent leur image sur un objet et les dernières préfèrent ne pas se filmer. On doit donc s’adapter à toutes ces situations, explique la professeur de Pilates et Garuda. Tout comme en visu, je continue à corriger leurs gestes même si je ne les vois pas ! Mais je les connais, alors régulièrement, durant la séance, je rappelle à une telle de rentrer son ventre, à une autre de bien tendre le pied ».
Pour faire vivre ce lien, l’investissement des intervenants est primordial. Le vide lié à la distance est comblé par leur implication, leur dynamisme : « On doit tenir les élèves encore plus qu’en présentiel, raconte Cristina. Moi, j’ai de la chance car je vis au-dessus d’un garage, je peux donc sauter » ! Déborah insiste sur le plaisir de maintenir ce lien avec ses élèves : « Je suis ravie de pouvoir les retrouver, de continuer d'échanger et de voir leur satisfaction, leurs sourires. Constater chaque semaine qu’elles ne lâchent rien et qu’elles gardent malgré tout une grande motivation, ça nous permet à nous, intervenants, de garder le plaisir de notre métier même s’il est exercé différemment ».
Ce sont plusieurs heures que les professeurs du pôle fitness passent devant leur écran pour retrouver leurs fidèles sportifs. Des heures précieuses qui leur permettent de garder le lien et le moral : « Je les remercie du fond du cœur pour leur présence, leur régularité. C’est ça qui nous fait tenir moralement ! On sent qu’ils sont derrière nous. Sans eux…ce serait bien trop difficile » avoue Cristina.