La nouvelle professeure de danse modern’ jazz des mercredis
Salomé Bouyer fait désormais partie de l’équipe des JSA en tant que professeure de danse moderne jazz. Elle raconte son parcours, sa manière d’enseigner et son envie de transmettre sa passion à ses nouveaux élèves.
« J’ai commencé la danse à l’âge de huit ans au conservatoire d’Orléans. Rapidement, j’ai souhaité en faire mon métier et plus particulièrement en tant qu’enseignante » raconte-t-elle. Elle a d’abord obtenu son premier diplôme à Orléans, le CEC (Certificat d’études chorégraphiques) tout en suivant des études de lettres et sciences du langage. « Ce choix d’études n’était pas anodin car je souhaitais déjà m’orienter vers l’enseignement de la danse. J’ai appris alors beaucoup de choses sur le développement de l’enfant, la pédagogie… ».
Suite à cela, elle descend un peu plus au sud, à Poitiers, pour intégrer le conservatoire où elle obtient le diplôme national à orientation professionnelle (le DNEP). Puis elle descend un peu plus bas encore pour atterrir à Bordeaux où elle intègre le Pôle d’enseignement de la musique et de la danse de Bordeaux Aquitaine. Elle y restera trois ans et obtient alors son diplôme d’état. A côté de ces études, Salomé n’a cessé de pratiquer la danse dans divers projets.
Acquérir sa signature chorégraphique…
« Mon objectif est que mes élèves affinent leur perception corporelle, qu’ils aient conscience de l’espace dans lequel ils évoluent et qu’ils soient sensibilisés à la création artistique. Je ne veux pas qu’ils dansent par mimétisme mais qu’ils trouvent leur place, qu’ils s’imprègnent et interprètent les bases chorégraphiques que je leur montre, avec leur propre sensibilité. Je leur apporte la technique pour qu’ils acquièrent, par la suite, leur signature chorégraphique ». Pour atteindre ces objectifs, Salomé instaure un rapport de complicité et de confiance avec ses élèves. « Je discute avec chacun d’entre eux, je porte mon attention sur tous, qu’ils soient deux ou 18. Je mise sur l’encouragement et le respect ».
Les musiques sur lesquelles dansent les élèves sont généralement choisies par Salomé : « J’essaie de varier au maximum les instruments, les rythmes. Je trouve cela fondamental de leur faire découvrir des sonorités différentes. On prend alors le temps d’écouter la musique, de capter son rythme », poursuit-elle. « Je cherche à ce qu’ils fassent le lien entre la musique et l’espace où ils dansent, je leur fais comprendre que la musique peut être source de création et qu’il s’agit d’un support pour représenter un mouvement, mettre les sens en éveil ».